Comment bouturer votre hoya avec Gaëlle
Vous avez un hoya à la maison ? Découvrez comment le bouturer avec la rayonnante Gaëlle !
Gaëlle est une passionnée de plantes lyonnaise. Vous l’avez peut être déjà croisé, elle et ses 2 lapins, sur Instagram ou Youtube sous le nom de Gaëlle Plants. C’est une amatrice d’hoyas, cette plante aux feuilles cireuses et aux fleurs de porcelaine !! Elle en a une trentaine de variétés dans son appartement lyonnais.
Vous avez envie de multiplier votre hoya ? Gaëlle vous livre tous les secrets du bouturage réussi des hoyas !
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1. À la découverte de Gaëlle, une passionnée d’hoyas lyonnaise
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bien sûr ! Je suis Gaëlle, j’ai 30 ans et je vis à Lyon avec mon chéri, nos deux lapins et une multitude de plantes d’intérieur.
Sur Instagram et YouTube, je crée du contenu sous le pseudonyme « Gaëlle Plants », où je partage mes passions autour des mots « jardiner, manger et créer ». Depuis l’enfance, j’aime associer textures, couleurs et formes pour créer de jolies choses.
Cette passion se retrouve dans le jardinage d’intérieur, où je cherche à allier l’utile à l’agréable en choisissant le bon emplacement, le bon substrat, ainsi que des pots et accessoires qui mettent en valeur chaque plante et qui crée des espaces chaleureux et apaisants.
Je suis une personne curieuse et multi passionnée, aimant les activités manuelles et créatives comme le jardinage, la cuisine, le crochet ou encore le coloriage.
À côté de tout ça, je travaille comme UX/UI designer freelance, concevant des interfaces web utiles, agréables et intuitives pour les utilisateurs de mes clients.

Comment t’es venue ta passion pour le jardinage ?
Avant de m’intéresser au jardinage, je croyais fermement au mythe de la « main verte ». Je pensais qu’il y avait des personnes naturellement douées avec les plantes, comme ma grand-mère paternelle, et d’autres, dont je faisais partie, qui ne l’étaient pas.
C’est en 2020, pendant le premier confinement (du virus dont on taira le nom) que ma passion pour le jardinage a démarré. Je venais d’emménager dans un appartement plus grand, et c’est l’aspect esthétique et décoratif des plantes qui m’a d’abord attirée.
J’ai commencé à me rendre régulièrement en jardinerie avec une amie qui partageait cet intérêt grandissant. En parallèle, j’ai découvert des chaînes YouTube et des comptes Instagram de passionné(e)s de plantes d’intérieur, ce qui m’a permis d’en apprendre davantage.
Au fil des mois, j’ai ressenti l’envie de partager des photos de mes plantes sur Instagram, une plateforme que j’ai toujours beaucoup aimée, mais sur un compte dédié. C’est ainsi que j’ai adopté le pseudo « Gaëlle Plants » et rejoint cette merveilleuse communauté qu’on appelle plant lovers ou plant addicts !
Depuis, j’entretiens cette passion pour les plantes d’intérieur à travers des contenus digitaux, des livres, et des échanges avec d’autres passionnés. J’aimerais m’intéresser davantage au jardinage en extérieur, mais l’espace où je vis actuellement et le temps alloué à mes différents hobbies ne m’en ont pas encore donné l’occasion. Cependant, dans ma loggia, je cultive quelques cactées, des oxalis, et des caladiums quand c’est la saison.
Combien as-tu d’hoyas chez toi ? Quel est ton hoya préféré ?
J’ai environ une trentaine d’hoyas chez moi, et mon préféré est sans conteste le Hoya nicholsoniae ‘New Guinea Ghost’. Je suis complètement sous le charme de ses feuilles aux nuances de vert d’eau et argenté.
As-tu une anecdote à partager avec nous ?

J’ai deux anecdotes amusantes à partager à propos de mes hoyas :
La première, c’est que je réussis mieux à cultiver les hoyas lorsqu’ils sont de petits spécimens. J’avais acheté un bel Hoya Mathilde dans un pot de 16 cm de diamètre il y a quelques années, mais il a fini par pourrir. Je l’ai bouturée, et les boutures dans leur pot de 5 cm se portent à merveille ! J’ai remarqué qu’avec mes habitudes et conditions de culture, je gère mieux en partant de petits pots et en augmentant leur taille uniquement quand c’est nécessaire. Les hoyas aiment être à l’étroit.
La deuxième anecdote concerne mon Hoya préféré, qui est issu d’un cutting offert par une amie. Elle me l’a envoyé par colis, et à sa réception, l’unique feuille était vraiment mal en point, toute fripée et fine. J’ai tenté la mise en eau avec un effet de serre, et le cutting a pris ! Aujourd’hui, c’est mon petit favori. J’ai d’ailleurs un réel qui illustre mes propos : https://www.instagram.com/p/C8KWzbgsHqG/
2. Comment bouturer votre hoya ?
Quand bouturer son hoya ? Quelle est la période la plus propice au bouturage ?
Le bouturage des hoyas peut se faire à différents moments de l’année, mais certaines périodes, comme le printemps et l’été, sont plus propices pour favoriser une croissance réussie. Pendant ces saisons, les plantes sont en pleine croissance active, ce qui facilite l’enracinement des boutures. La lumière naturelle est abondante et les températures plus chaudes aident les boutures à s’établir plus rapidement.
Bien que le bouturage soit possible en automne et en hiver, la croissance sera plus lente en raison des températures basses et de la lumière réduite. Les boutures peuvent également être plus sensibles aux maladies et aux pourritures pendant cette période. Cependant, si vous disposez d’une petite serre ou d’une vitrine, vous pouvez recréer des conditions similaires à celles de la belle saison, avec un environnement chaud (autour de 21-27°C) et une humidité élevée.
En résumé, le printemps et l’été sont les meilleures périodes pour bouturer les hoyas, mais avec les bonnes conditions, cela peut être fait toute l’année.
Comment bouturer un hoya ? Quelles sont les différentes méthodes de bouturage ?
Pour bouturer un hoya, vous avez le choix entre deux techniques principales : la bouture de tige et le marcottage.

Option n°1 : La bouture de tiges (la méthode la plus courante)
Les étapes de base sont toujours les mêmes :
- Repérez les nœuds : ce sont les points d’où partent les pousses et où peuvent apparaître des racines.
- Coupez environ 1 cm sous un nœud, à l’aide d’un sécateur, d’un coupe-fil, d’un cutter ou de ciseaux bien aiguisés et désinfectés.
- Conservez quelques feuilles sur le haut de la bouture, mais retirez celles situées en bas de la tige, surtout si elles risquent d’être immergées.
Cela évite les risques de pourriture et facilite l’installation dans son nouveau support.
En gardant les feuilles uniquement en haut, la plante peut concentrer sa sève sur l’enracinement.
Ensuite, plusieurs méthodes s’offrent à vous selon votre confort et les besoins du hoya :
Bouturage en eau : Facile et visuel, c’est la méthode préférée des débutant·es. Vous verrez les racines se former au fil des jours.
Bouturage en sphaigne : Idéal pour les espèces un peu plus capricieuses ou rares. La sphaigne maintient une humidité constante tout en étant aérée.
Bouturage en substrat : Un peu plus lent, mais permet d’éviter le choc du passage à la terre. Parfait si vous avez déjà un bon mélange adapté aux hoyas.
Bouturage en perlite : Très léger et drainant, ce matériau minéral favorise le développement des racines tout en limitant les risques liés à l’excès d’humidité. Il suffit de placer la bouture dans un récipient rempli de perlite, avec environ un tiers d’eau au fond. L’eau va remonter par capillarité pour garder un bon taux d’humidité sans détremper la base de la tige. Pour maximiser les chances de réussite, on installe généralement le tout sous cloche ou dans une boîte fermée, afin de maintenir une atmosphère humide et stable.

Option n°2 : Le marcottage aérien
Comme beaucoup de plantes épiphytes, les Hoyas se prêtent bien au marcottage aérien, une méthode douce qui consiste à encourager la formation de racines sur une tige encore attachée à la plante mère. Il suffit d’enrouler autour d’un nœud de la sphaigne (ou un peu de substrat humide), que l’on maintient en place avec du film plastique ou un petit contenant. Une fois les racines bien développées, il ne reste plus qu’à couper sous le nœud et à planter la nouvelle bouture.
Quelle est la méthode de bouturage la plus efficace selon toi ?

Personnellement, j’ai expérimenté deux méthodes de bouturage pour les Hoyas : le bouturage en eau et le bouturage en sphaigne. Chacune a ses avantages selon le contexte et l’état de la bouture.
Le bouturage en sphaigne est, à mon avis, la méthode la plus rapide et efficace dans la plupart des situations. La sphaigne crée un environnement à la fois humide et aéré, idéal pour favoriser un enracinement sain. Je trouve aussi que le passage de la sphaigne à un substrat classique se fait en douceur, sans trop de stress pour la plante. C’est donc celle que je recommande le plus souvent, notamment pour les boutures en bon état général.
Le bouturage en eau, quant à lui, peut s’avérer très utile dans certains cas particuliers, notamment pour des boutures affaiblies ou abîmées — par exemple après un transport. J’ai eu l’occasion de tester cette méthode avec mon Hoya nicholsoniae ‘New Guinea Ghost’, qui était arrivé tout plat et fripé. En le plaçant dans l’eau sous une cloche en verre pour créer un effet de serre, j’ai pu observer la formation de nouvelles racines. J’ai attendu qu’elles soient bien développées et que deux nouvelles feuilles soient sorties avant de transférer la bouture dans un substrat adapté.
En résumé, tout dépend du contexte : l’état initial de la bouture, les conditions de culture disponibles et le résultat attendu. L’important est d’observer, de tester… et parfois, de s’adapter !
De quelles conditions ont besoin les boutures d’hoya (température, humidité, etc.) ?
Pour réussir le bouturage d’un Hoya, il est essentiel de recréer un environnement stable et propice au développement racinaire. Voici les conditions idéales :
- Température : la température joue un rôle fondamental. Idéalement, elle devrait se situer entre 22 et 27°C. En dessous de 18°C, l’enracinement ralentit nettement, voire stagne. Dans une pièce un peu fraîche, l’ajout d’un tapis chauffant peut s’avérer utile, notamment en hiver, pour maintenir une chaleur constante au niveau des racines.
- Humidité : les boutures de Hoya apprécient une atmosphère humide, avec un taux d’humidité situé idéalement entre 60 et 80%. Cela permet aux tissus encore fragiles de ne pas se dessécher avant l’apparition des racines. Utilisez une cloche en verre, une boîte de propagation, ou un simple sac plastique transparent (avec quelques trous pour l’aération) pour maintenir une hygrométrie élevée. Ces mini-serres improvisées aident à maintenir l’humidité nécessaire, à condition de les aérer régulièrement pour éviter l’apparition de moisissures.
- Lumière : les boutures doivent recevoir une lumière vive mais indirecte. Un emplacement proche d’une fenêtre orientée à l’est ou derrière un voilage convient parfaitement. Une lumière trop faible ralentira l’enracinement, tandis qu’un ensoleillement direct risque de brûler les feuilles encore jeunes et sensibles. En période hivernale ou dans les pièces sombres, une lampe de croissance LED peut offrir un bon complément lumineux.

En résumé, pour favoriser l’enracinement des boutures de Hoya, assurez-vous de maintenir une température entre 22 et 27°C, un taux d’humidité entre 60 et 80%, et une lumière vive mais indirecte. Ces conditions optimales aideront vos boutures à s’épanouir et à développer un système racinaire sain.
Combien de temps faut-il pour que les boutures racinent ?

Il faut parfois s’armer d’un peu de patience avec les Hoyas, car l’enracinement de leurs boutures n’est pas toujours immédiat. En moyenne, il faut compter entre deux et six semaines pour que les premières racines apparaissent, parfois davantage selon l’espèce et les conditions dans lesquelles la bouture évolue.
Dans un environnement chaud, lumineux et humide (dans des conditions idéales en somme) — certaines variétés comme le Hoya carnosa peuvent développer leurs premières racines au bout d’une quinzaine de jours. Mais d’autres, plus lentes ou capricieuses, peuvent se faire attendre un bon mois, voire deux. C’est là que l’observation et la régularité entrent en jeu.
Chaque bouture a son propre rythme. Il n’est pas rare de voir une bouture rester immobile pendant plusieurs semaines, puis se mettre soudainement à raciner et à produire de nouvelles feuilles d’un coup. C’est souvent un signe que le système racinaire est suffisamment développé pour soutenir la croissance aérienne.
Est-ce que certaines variétés d’hoyas sont plus faciles à bouturer que d’autres ?
Oui, certaines variétés d’Hoya sont clairement plus faciles à bouturer que d’autres. Leur comportement face au bouturage varie en fonction de plusieurs critères : la vigueur de la plante, l’épaisseur des feuilles, la sensibilité des tiges ou encore sa vitesse naturelle de croissance.
Parmi les Hoyas les plus simples à bouturer, on retrouve sans surprise des variétés robustes et populaires comme le Hoya carnosa (et ses cultivars comme ‘Krimson Queen’ ou ‘Tricolor’) ou encore le Hoya pubicalyx. Ces plantes développent des racines relativement rapidement, même avec des conditions modérées, et tolèrent assez bien les variations d’humidité ou de température.
Les Hoyas à feuilles fines ou succulentes, comme le Hoya linearis ou le Hoya retusa, peuvent se montrer un peu plus délicats. Leur feuillage plus sensible à la déshydratation demande un suivi plus régulier et une atmosphère bien humide. Leurs tiges étant parfois plus fragiles, elles peuvent aussi être sujettes aux moisissures si l’humidité est trop élevée et mal ventilée.
Enfin, certaines espèces un peu plus rares ou exigeantes, comme le Hoya callistophylla, le Hoya polyneura ou encore le Hoya imperialis, peuvent prendre leur temps pour développer des racines, ou nécessiter un environnement très contrôlé pour éviter tout stress. Elles ne sont pas impossibles à bouturer, mais elles requièrent davantage d’attention et de rigueur.
En résumé, pour débuter sereinement dans le bouturage de Hoyas, mieux vaut commencer avec des variétés classiques, aux tiges vigoureuses et au comportement prévisible. Cela permet de se faire la main avant d’expérimenter avec des espèces plus exigeantes.
3. Quelles sont les erreurs à éviter pour le bouturage de l’hoya ?
Si les Hoyas sont souvent perçus comme des plantes faciles, certaines erreurs peuvent freiner leur croissance, voire compromettre leur enracinement. Voici les principales maladresses à éviter, que ce soit lors du bouturage ou plus tard dans leur culture.
a. Lors du bouturage
Prélever une bouture non viable : Toutes les tiges ne sont pas bonnes à bouturer. Une bouture trop jeune, trop fine ou sans nœud n’aura pas les ressources nécessaires pour développer un bon système racinaire. Pour mettre toutes les chances de votre côté, privilégiez une tige semi-ligneuse avec au moins un nœud bien visible.
Enfouir trop profondément : Il peut être tentant d’enterrer une bonne portion de tige pour “assurer le contact”, mais cela favorise la pourriture. Le nœud doit simplement reposer sur le substrat (ou dans l’eau), sans être étouffé.
Négliger l’équilibre humidité/aération : Les boutures apprécient une humidité élevée, mais sans circulation d’air, les risques de moisissure augmentent. Si vous utilisez une boîte de propagation ou une cloche, pensez à l’ouvrir chaque jour pour renouveler l’air.
Laisser l’eau stagner (pour les boutures en eau) : L’eau doit rester propre et oxygénée. Une eau stagnante ralentit la croissance racinaire. Il est donc recommandé de la changer tous les 2 à 3 jours et d’utiliser de l’eau filtrée ou de pluie si possible.
Rempoter trop tôt : Transférer une bouture encore faible ou à racines à peine formées peut provoquer un choc. Attendez qu’un bon réseau racinaire soit bien développé — et idéalement qu’une nouvelle feuille apparaisse — avant de passer à un substrat.
b. Lors de la culture
Arroser trop fréquemment : C’est probablement l’erreur la plus fréquente. Les Hoyas préfèrent un substrat qui sèche bien entre deux arrosages. Un excès d’humidité peut entraîner un pourrissement racinaire, surtout en hiver.
Ne pas donner suffisamment de lumière : Même si beaucoup de Hoyas tolèrent une lumière modérée, ils s’épanouissent réellement sous une lumière vive indirecte. Une luminosité insuffisante ralentit la croissance et peut empêcher la floraison.
Utiliser un substrat trop compact : Un terreau classique, souvent trop dense et rétenteur d’eau, ne convient pas à ces plantes épiphytes. Préférez un substrat aéré et très drainant, composé par exemple de terreau léger, perlite, écorces ou même substrat à orchidées.
Couper les pédoncules floraux : Une fois qu’un Hoya fleurit, il réutilise souvent le même pédoncule pour refleurir. En le supprimant, on empêche toute future floraison à cet endroit. Il ne faut donc jamais couper un pédoncule, même une fois la fleur fanée.
Choisir un pot trop grand : Les Hoyas aiment se sentir un peu à l’étroit. Un pot surdimensionné retarde la croissance, car la plante concentre alors son énergie à coloniser l’espace racinaire. Mieux vaut opter pour un contenant juste à sa taille.
4. Peut-on bouturer une simple feuille d’hoya ?
Alors oui… mais non.
On voit souvent dans le commerce le Hoya kerrii, vendu comme une « feuille cœur ». Ces feuilles sont en réalité des segments très courts, souvent sans nœud, ce qui fait qu’elles ne peuvent pas vraiment s’enraciner ni pousser comme une bouture classique. C’est pour ça qu’on les trouve souvent présentées comme des plantes « succulentes » en forme de cœur, mais en réalité, elles ne développent pas de nouvelles tiges ni ne grandissent à partir de cette seule feuille.
Pour que n’importe quel Hoya se développe vraiment, il faut une bouture avec un nœud sur une tige, pas juste une feuille isolée. Sans ce nœud, la feuille peut survivre un temps grâce à ses réserves, mais ne formera pas de racines ni ne s’épanouira.
Donc, si tu veux bouturer ton Hoya, privilégie une tige avec au moins un nœud visible, et idéalement une ou deux feuilles attachées. C’est la meilleure façon d’assurer un enracinement sain et de maximiser tes chances de réussite.
5. Découvrez l’univers de Gaëlle @gaelle_plants
Peux-tu nous parler de tes réseaux sociaux ? Quels thèmes te tiennent à cœur ?
Avant d’être active sur Instagram et YouTube, je suis — et je reste — une grande consommatrice de contenus sur ces deux plateformes. J’ai commencé à publier autour des plantes d’intérieur pour échanger avec d’autres passionné·es, parce que j’avais envie de partager et d’apprendre toujours plus.
J’ai la sensation qu’on commence souvent les réseaux sociaux pour soi, mais qu’on y reste surtout pour les liens qu’on y tisse. Grâce à Instagram et YouTube, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes super, à Lyon où je vis, mais aussi dans d’autres villes de France. Je trouve ça très enrichissant, car cela permet de découvrir des métiers et des univers très différents du mien.
J’ai toujours rêvé d’animer une chaîne YouTube, mais j’ai dû lutter longuement contre le syndrome de l’imposteur pour oser me lancer. Je ne prétends pas que mes vidéos méritent d’être vues, mais je fais de mon mieux pour proposer des contenus devant lesquels on peut se détendre — car c’est majoritairement ce que je vais chercher sur cette plateforme.
Pour le moment, on trouve sur ma chaîne beaucoup de vlogs, mais j’aimerais refaire des vidéos à thème, comme celle que j’ai postée sur ma collection de Hoya – Famille de plantes #1 – Ma collection d’Hoya (conseils & présentation). Je la mentionne ici car elle permet de découvrir une partie de ma collection, et plus largement, ma passion pour cette famille de plantes.

Dans mes contenus, j’essaie de trouver un juste milieu entre faire du beau et faire du vrai. Si je devais résumer ce que je partage, je dirais “jardiner, manger et créer”. Le jardinage est clairement le sujet principal, mais j’aime aussi partager mes repas ou goûters, ainsi que mes projets créatifs, qu’ils soient liés à mon métier de designer UX/UI freelance ou à mes hobbies comme le crochet ou le coloriage.
Ce qui me tient à cœur, c’est de créer un espace sincère et bienveillant où je peux échanger avec ma communauté, partager mes découvertes, mes réussites comme mes petits ratés (même si je devrais le faire davantage — j’apprends encore à mieux vivre les échecs de mon côté), et surtout encourager chacun·e à cultiver ses propres moments de bonheur à travers les activités qui leur font du bien, comme moi avec mes différents hobbies.
Un grand merci à Sarah pour cette belle opportunité de contribuer à son article, et merci à celles et ceux qui m’ont lue jusqu’ici.
Grâce à Gaëlle, vous savez tout sur le bouturage des hoyas ! C’est parti pour les multiplier et transformer votre intérieur en jungle d’hoyas ! 😉
Si mes articles vous sont utiles, n’hésitez pas à me soutenir via ma cagnotte KissKissBankBank. Chaque petit don compte ! 💚